La pendule Atmos est le croisement d'une pendule 400 jours et du système d'ampoules au mercure monté sur une balance conçu par l'américain Mc Cabb en 1926.
Le concepteur de la pendule Atmos, Jean-Léon Reutter, améliore le système Mc Cabb, qui tirait son fonctionnement de la chaleur induite par la lumière du jour, par un système sensible à la chaleur ambiante.
Une boîte ronde montée sur pivot renferme un tuyau de verre en U qui se termine par deux ampoules, une isolée, l'autre pas. Le mercure présent dans le tube se réfugie dans l'extrémité la plus froide, déséquilibrant ainsi la boîte d'un côté ou de l'autre et remontant le ressort de barillet de la pendule.

Le balancier de l'Atmos est, comme celui d'une pendule 400 jours, un pendule de torsion, mais au moment d'inertie plus important. Son nombre d'alternances est ramené à 120 par heure, soit une période d'oscillation de 60 s. Les aiguilles ne bougent donc que deux fois par minute. Cette faible consommation d'énergie rend possible le principe d'une alimentation par variation de température. L'Atmos fonctionnera sans intervention humaine, sans source d'énergie payante.
Après environ 7000 unités fabriquées entre 1930 et 1937 à Courbevoie par la Compagnie Générale de Radiologie, la production de l'Atmos est prise en main par la marque franco-Suisse Jaeger-LeCoultre et relocalisée au Sentier, dans la vallée de Joux. On remplace le système à balance de mercure par une capsule à soufflets en métal fin rempli d'1,8 g de chlorure d'éthyle. Ce gaz liquide à basse température entre en ébullition à 12,3°. La dilatation de la capsule, provoquée aussi par les variations de pression atmosphérique, exerce une poussée suffisament forte et suffisament fréquente pour charger le barillet. Le reste du mécanisme a peu changé depuis 1930.
Les premières Atmos au mercure souffrent d'un fonctionnement accessoirement aléatoire. Le pivotement du moteur n'étant ni empierré ni monté sur roulement, il oppose parfois une résistance au basculement. Faute d'un repolissage, un pis-aller consiste à aider le moteur de la main.
Les Atmos suisses ont elles aussi une faille: la capsule n'est pas étanche et le gaz fini par fuir, quelles que soient les décennies de production. L'espérance de vie d'une de ces capsule excède rarement 20 ans. Ici, point de pis-aller, on change le réservoir.
7000 Atmos Reutter et 700.000 Atmos J-L auront été produites.

Les Atmos made in France sont un beau sujet de collection.

Atmos 540 en cours de réparation.

 

Outre les problèmes de fuite du gaz expliqués en préambule, une Atmos peut fréquemment souffrir d'un encrassement progressif du mécanisme, d'un bris de pivot, de la déformation, du glissement d'un élément du mécanisme ou encore d'une mauvaise manipulation, voire d'une regrettable intervention humaine (comme l'huilage par exemple). Le cabinet est souvent aussi sujet à une dégradation progressive, qu'il s'agisse du placage d'or, des laques, des panneaux d'acrylique ou simplement des vitres.

Si votre Atmos ne fonctionne pas et que vous souhaitez lui redonner vie, bloquez le balancier à l'aide de la tige qui se trouve sous le socle pour les anciens modèles, ou sous le 6 du cadran pour les modèles plus récents, et faites-la nous parvenir.

Atmos-Service dispose de la compétence nécessaire pour effectuer toute réparation sur une pendule Atmos. Son technicien diplômé a été formé à l'Ecole Horlogère de Paris (Lycée Diderot). Le temps nécessaire à la réparation n'excèdera jamais un mois. Le prix d'une réparation pour Atmos Jaeger-LeCoultre coûte environ 350 euros s'il n'y a pas de pivot cassé et que la capsule est encore étanche.

vente &
réparation
de pendules

ATMOS

Atmos Service
Jérémie L'Hostis
28 rue René Boulanger
75010 Paris
(sur RDV)
Tel : 06.98.42.59.02

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

RCS Paris A 452 535 255